Le diamètre de Stokes dst inférieur limite des particules en suspension ne doit pas être plus petit que 1 mm ; raison théorique : effet du mouvement brownien ; raison pratique : durée des mesures. Le diamètre de Stockes dst supérieur limite des particules en suspension doit répondre à deux conditions : - une condition théorique qui veut que l'on se trouve en régime d'écoulement laminaire, par la considération du nombre de Reynolds (Re < 0,25). On se reportera au graphique joint qui délimite, en fonction des différents paramètres de la relation de Stokes (exprimés en sous-multiples de l'unité SI), les conditions de cet écoulement ; - une condition pratique, due à la difficulté d'un chronométrage d'une vitesse de sédimentation trop élevée. En fait, si l'on tient compte de l'appareillage qui sera décrit plus loin et de la combinaison des aspects pratiques du temps de mesurage (soit trop grand, soit trop petit) de la chute des particules, on s'aperçoit que la méthode est utilisable entre 1 et 50 mm. L'attention est attirée sur un certain nombre de remarques, dont il faut tenir compte en ce qui concerne la validité de la méthode proposée : a) la méthode est applicable aux particules solides, conformes aux conditions ci-dessous et à l'exclusion des mélanges ; b) on ne doit pas avoir de solubilité des particules dans le milieu de suspension ; c) on ne doit pas avoir d'action chimique entre le milieu de suspension et les particules ; d) la masse volumique de toutes les particules doit être la même ; e) les particules doivent être de formes et de rugosités comparables ; f) le centre de gravité des particules doit être confondu avec le centre de poussée de la particule immergée dans le milieu de suspension ; g) il ne doit pas exister de modification de l'état de la suspension au cours du temps de sédimentation ; etc...

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