Cette méthode d'essai s'applique à un béton formulé avec des granulats présentant une teneur en sulfates supérieure aux seuils normatifs en vigueur. Elle permet d'évaluer le risque vis-à-vis des réactions pathogènes induites par la présence de sulfates dans des teneurs supérieures aux seuils des normes NF P 18-545 et NF EN 12620+A1. Les granulats utilisés pour formuler le béton peuvent être des granulats naturels issus de travaux d'excavation de projets d'infrastructures et/ou des granulats recyclés. Cette méthode d'essai intègre des dispositions permettant d'évaluer le risque vis-à-vis de la formation d'ettringite secondaire d'origine interne et vis-à-vis de la formation de thaumasite d'origine interne dans le béton. Si l'effet d'un abaissement de la température en dessous de 10 °C est connu pour être favorable à la formation de thaumasite, il convient d'indiquer qu'il n'existe pas à ce jour de données permettant de préciser le risque en fonction de la durée de maintien d'un élément en béton à ces températures basses. Ainsi, en l'état des connaissances actuelles, la méthode d'essai impose d'évaluer le risque vis-à-vis de chacune de ces deux pathologies. Compte tenu de la géométrie des éprouvettes testées, cette méthode d'essais s'applique à un béton formulé avec des granulats dont le diamètre maximal " Dmax " est inférieur ou égal à 22,4 mm. Dans le cas d'une étude portant sur un béton dont le squelette granulaire est supérieur à 20 mm, il convient de recomposer le squelette par un concassage ménagé de la fraction 20/22,4 mm afin de réduire le squelette granulaire du béton d'essai à un Dmax inférieur ou égal à 20 mm. Les granulats utilisés pour la formulation des bétons à tester doivent être conformes aux normes NF P 18-545 et NF EN 12620+A1 hormis pour ce qui concerne la teneur en sulfates solubles dans l'acide et dans l'eau.

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