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Qualité de l'air - Météorologie - Classifications des sites pour les stations terrestres d'observation

NF ISO 19289

Suivie par la Commission : Qualité de l'air - atmosphères ambiantes Origine des travaux : Internationale
    Motif : Nouvelle norme

Résumé:

1 La présente Norme internationale indique les règles de dégagement applicables aux différents capteurs, mais que convient-il de faire lorsque les conditions décrites ne sont pas réunies ? Il existe des sites qui ne respectent pas les règles de dégagement recommandées. C'est pourquoi on établit une classification des sites de mesure permettant de déterminer leur représentativité à petite échelle (influence de l'environnement proche). Ainsi, un site de classe 1 sera considéré comme un site de référence, tandis qu'un site de classe 5 sera un site où des obstacles proches créent un environnement inapproprié à l'exécution de mesures météorologiques censées être représentatives d'une zone étendue (d'au moins quelques dizaines de km2). Mieux le site sera classé et plus la mesure sera représentative d'une zone étendue. L'idéal serait que tous les sites appartiennent à la classe 1, mais, dans la réalité, la perfection étant difficile à atteindre, certains compromis se révèlent nécessaires. Bien que comportant des obstacles altérant les mesures, un site de classe inférieure peut néanmoins présenter un intérêt pour une application particulière. Le processus de classification aide les acteurs et les directeurs de réseaux à mieux prendre en considération les règles de dégagement, ce qui a souvent pour conséquence d'améliorer le choix du site. Quel que soit le site, les métadonnées permettent d'en connaître les caractéristiques. Il est évidemment possible et recommandé d'établir une description complète du site, mais la complexité des métadonnées risque alors d'en restreindre l'emploi, ce qui est souvent le cas en exploitation. C'est pourquoi cette classification des sites de mesure se propose de condenser l'information pour faciliter l'exploitation effective des métadonnées. Cette classification ne s'applique pas directement à l'ensemble d'une station d'observation, puisque, en fait, une classe est attribuée à chaque paramètre qu'on y mesure, le niveau pouvant parfois varier en fonction des paramètres. S'il s'avère nécessaire de classer l'ensemble d'un site, il est alors possible d'utiliser la classe de chiffre de code supérieur, parmi celles attribuées aux différents paramètres qui y sont mesurés. Il y a lieu de revoir périodiquement la classification d'un site, car son environnement peut varier dans le temps. Il est recommandé de procéder chaque année à une vérification visuelle systématique et de déterminer ainsi s'il y a lieu de relancer le processus de classification quand certains aspects des alentours ont évolué. Il convient de ne pas laisser passer plus de cinq ans entre chaque actualisation complète des classes attribuées aux sites. Dans la présente Norme internationale, la classification est complétée (parfois) par une estimation de l'incertitude due au site, qu'il faut ajouter à l'incertitude associée à la mesure. Cette estimation découle d'études bibliographiques ou de certains tests comparatifs. La classification a pour objectif premier de décrire la présence d'obstacles dans les alentours immédiats du site de mesure. Il est donc possible qu'il ne soit pas tenu compte du relief naturel si celui-ci est éloigné (distance supérieure à 1 km). Pour établir si le relief propre au paysage alentour est représentatif, il suffit de se demander si le fait de déplacer la station sur une distance de 500 m en changerait la classification. Si la réponse est négative, c'est que le relief constitue une caractéristique naturelle de la région et qu'il n'est pas à prendre en compte. En terrain complexe ou en zone urbaine, les classes attribuées sont en général celles avec un grand chiffre de code. Dans ce cas, il est possible d'ajouter, après le numéro des classes 4 ou 5, l'indicateur "S" pour signifier qu'il s'agit d'un environnement particulier ou d'une application spéciale (exemple: 4S).

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Informations complémentaires :
  • Les normes sont élaborées par des commissions de normalisation, gérées par AFNOR et les Bureaux de normalisation des professions, qui rassemblent des représentants de toutes les parties intéressées (producteurs, utilisateurs, pouvoirs publics, associations, centres techniques, …).

    En vue d'améliorer la qualité de ces documents,un dispositif de retour d'expérience a été mis en place auprès des utilisateurs. L’information recueillie permettra en particulier d'apprécier la nécessité de modifier le document publié.

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