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Application de la statistique - Cartes de contrôle - Partie 2 : cartes de contrôle aux attributs

NF X06-031-2

Suivie par la Commission : Méthodes statistiques Origine des travaux : Française
    Motif : Nouveau document

Résumé:

Les cartes de contrôle aux attributs peuvent être utilisées pour des processus de fabrication qui produisent des unités dont certaines caractéristiques ne sont pas mesurées, mais sur lesquelles on porte un jugement qualitatif : unités "conformes" ou "non conformes" (par exemple : présence de rayures ou non) ; la variable n'est alors plus continue mais discrète (discontinue). "L'unité produite" peut être une pièce simple (exemple: un boulon) ou complexe (exemple: une automobile) ou une unité convenue (exemples: 100 m2 de tissu, 1 t de fonte,...). Les objectifs de la carte de contrôle aux attributs sont : - de limiter la proportion de non-conformités d'une production ; - de mettre en évidence des évolutions du processus ayant une influence sur la proportion de nonconformités d'une production. Si la proportion de non-conformités maximal admis est très faible (quelques parties par million), l'efficacité des cartes aux attributs est si médiocre qu'on ne peut réaliser le premier objectif et qu'il est en général nécessaire de contrôler l'ensemble de la production ; seul reste alors le deuxième objectif. Ce deuxième objectif est, comme le précédent, essentiel en M.S.P. (X 06-030). Il est à signaler que pour toutes les caractéristiques pour lesquelles un contrôle à 100 % est réalisé (tri automatisé), l'emploi d'une carte de contrôle peut permettre de mettre en évidence les évolutions significatives du processus de fabrication. Le contrôle par attributs peut s'appliquer à : - une proportion (ou pourcentage) d'unités non conformes dans la production ; - un nombre d'unités non conformes ; - un nombre de non-conformités dans la production - un nombre de non-conformités par unité produite.

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Informations complémentaires :
  • Les normes sont élaborées par des commissions de normalisation, gérées par AFNOR et les Bureaux de normalisation des professions, qui rassemblent des représentants de toutes les parties intéressées (producteurs, utilisateurs, pouvoirs publics, associations, centres techniques, …).

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