L'EN 1993-1-9 donne des méthodes de justification de la résistance à la fatigue des éléments, assemblages et connections soumis à des charges de fatigue. Ces méthodes sont fondées sur des résultats d'essais à la fatigue sur grandes éprouvettes, reproduisant les imperfections géométriques et structurelles résultant de l'élaboration des matériaux et de l'exécution (p.ex. les effets des tolérances de fabrication et des contraintes résiduelles dues au soudage). Les règles sont applicables aux structures dont l'exécution est conforme à l'EN 1090. Les méthodes de vérification données dans cette partie sont applicables à toutes les nuances d'acier de structure, aux aciers inoxydables et aux aciers à résistance améliorée à la corrosion non protégés, sauf indication contraire des les tableaux de catégories de détails. Cette partie s'applique uniquement aux matériaux conformes aux exigences de ténacité de l'EN 1993-1-10. Les méthodes de vérification à la fatigue autres que les méthodes delta sigma R-N, telles que la méthode de la déformation à fond d'entaille ou les méthodes de la mécanique de la rupture, ne sont pas couvertes dans cette partie. Les traitements de parachèvement après soudage destinés à améliorer la résistance à la fatigue ne sont pas couverts dans cette partie, excepté le détensionnement. Les résistances à la fatigue données dans cette partie s'appliquent à des structures dans des conditions atmosphériques normales, suffisamment protégées contre la corrosion et régulièrement entretenues. L'effet de la corrosion par l'eau de mer n'est pas couvert. L'endommagement de la microstructure à haute température (> 150 °C) n'est pas couvert.

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