Cette norme européenne fournit des lignes directrices pour le dosage du carbone organique dans l'eau potable, l'eau souterraine, l'eau de surface, l'eau de mer et les eaux usées. Elle comprend les définitions, les interférences, les réactifs et le traitement préalable des échantillons d'eau dont la teneur en carbone organique s'étend de 0,3 mg/l à 1 000 mg/l : la valeur inférieure ne pouvant être atteinte que dans certains cas, par exemple, pour l'eau potable, lorsque l'on mesure à l'aide d'appareils permettant le dosage à faibles teneurs. Les concentrations plus élevées peuvent être déterminées après une dilution appropriée. Cette norme européenne ne traite pas de l'aspect instrumental. Outre le carbone organique, l'échantillon d'eau peut contenir du dioxyde de carbone ou les ions d'acide carbonique. Avant le dosage du COT, il est essentiel d'éliminer le carbone inorganique en purgeant l'échantillon acidifié avec un gaz exempt de CO2 et de composés organiques. Une autre méthode consiste à doser à la fois le carbone total (CT) et le carbone inorganique total (CIT) ; la teneur en carbone organique total (COT) peut être calculée en soustrayant le carbone inorganique total (CIT) du carbone total (CT). Cette méthode convient surtout pour les échantillons d'eau, pour lesquels la teneur en carbone inorganique total est inférieure à la teneur en COT. Il se peut que les substances organiques volatiles telles que le benzène, le toluène, le cyclohexane, et le chloroforme s'échappent partiellement pendant la purge. C'est pourquoi lateneuren COT de ces substances est dosée séparément, ou selon la méthode par différence (CT- CIT = COT). Si l'on utilise la méthode par différence, il convient que la valeur du COT soit supérieure ou égale à la valeur du CIT. Les cyanures, cyanates, isocyanates et les particules de carbone élémentaire (suie) présents dans l'échantillon sont déterminés en même temps que le carbone organique.
Voir plus
Voir moins