Le présent document décrit trois méthodes destinées à la mise en évidence des oeufs de parasites de type helminthes (embranchements des Plathelminthes et des Némathelminthes) ainsi que des protozoaires (coccidies) dans des prélèvements de matières fécales réalisés à des fins de diagnostic ou de contrôle.Ces méthodes permettent la mise en évidence et éventuellement la quantification des parasites digestifs les plus fréquemment isolés chez les herbivores et les suidés en France.Elles permettent la mise en évidence :des oeufs de nématodes : par exemple Trichostrongylidae, Strongyloides, Trichuris, Parascaris spp.;des oeufs de trématodes : par exemple Fasciola hepatica, Dicrocoelium dendriticum (ex Dicrocelium lanceolatum) , Calicophoron daubneyi (ex Paramphistomum daubneyi) ;des oeufs de cestodes : par exemple Moniezia spp., Anoplocephala spp. ;d'oocystes de coccidies : par exemple Eimeria spp.REMARQUE 1 : Même si les méthodes décrites dans le présent document permettent la détection et le comptage de coccidies, une identification par une méthode complémentaire est néanmoins nécessaire afin de déterminer le caractère pathogène ou non de ces dernières (non traité par ce document).REMARQUE 2 : Pour les strongles gastro-intestinaux, le mode opératoire quantitatif décrit dans le présent document (paragraphe 9.2) , appliqué lors de deux sessions séparées par un intervalle donné (7 à 28 jours en fonction de l'anthelminthique utilisé) , peut permettre d'effectuer un FECRT (Fecal Egg Count Reduction Test) , selon les recommandations de la WAAVP (World Association for the Advancement of Veterinary Parasitology) , [1] [2]
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