Un Comité stratégique AFNOR réunit les principaux décideurs du secteur économique concerné. Son rôle est de définir les priorités de travail et préparer les positions françaises à l’international, en anticipant les développements normatifs souhaitables. Il chapeaute des commissions de normalisation en charge d’élaborer les normes sur son périmètre et assure la gestion collective des activités de normalisation correspondantes.

Le Comité stratégique Pétrole couvre les activités depuis l’exploration, le raffinage, la pétrochimie, le transport jusqu’à la distribution des produits d’origine pétrolière, synthétique et biologique.

Ainsi, il couvre la normalisation du matériel, des équipements et des services utilisés pour le forage, la production, le transport par conduites, la pétrochimie et le traitement des hydrocarbures liquides et gazeux dans les industries pétrolière, pétrochimique et du gaz naturel.

Il s’intéresse par ailleurs aux aspects « produits », c’est-à-dire la normalisation des méthodes de mesurage, d’échantillonnage et d’essais, la terminologie et les spécifications des produits pétroliers ainsi que les carburants et combustibles liquides, lubrifiants et fluides hydrauliques à base non pétrolière.

Le principal enjeu qui a conduit l’industrie pétrolière à s’engager dans la normalisation est le besoin de règles techniques reconnues internationalement, permettant à une industrie mondiale de s’affranchir d’entraves techniques aux échanges, tout en satisfaisant à des exigences croissantes en matière d’environnement, de sécurité, de qualité et d’évolutions technologiques.

C’est ainsi que dans le domaine des matériels pétroliers s’est déployé un important programme de normes essentiellement au niveau ISO mais aussi au niveau CEN dans le cadre du marché européen avec pour objectif affirmé de rechercher une norme unique ISO/CEN au travers de l’Accord de Vienne. Ce programme vise à doter l’industrie de normes applicables partout dans le monde.

La normalisation européenne en particulier a permis une plus grande circulation des produits pétroliers, et une plus grande interopérabilité des véhicules et des industries qui les utilisent, tout en les rendant de plus en plus performants et en réduisant les effets sur l’environnement.